Carnet de tournage: Vivre les coulisses de Because I Hate Korea

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Because I Hate Korea, Mocushura

Because I Hate Korea, Mocushura

« Je me souviens de l’ambiance discrète du plateau de Because I Hate Korea, et m’émerveille devant cette autre facette : sous les projecteurs, sur le tapis rouge, au cœur d’une salle comble [au BIFF 2023].
Je les vois saluer le public, recevoir les applaudissements, prendre des photos pour les journalistes, pour les fans, et je ressens une profonde fierté : celle de les avoir vus créer de mes propres yeux, de les avoir suivis dans leurs aventures, et de les voir aujourd’hui honorés. » Marion Pichardie

Il est environ minuit à l’aéroport d’Incheon. La célèbre actrice Go Ah-Seong, le regard triste mais chargé d’émotion, se retourne vers sa famille fictive pour une dernière prise. La scène est silencieuse, puissante. Toute l’équipe observe, collabore et travaille avec rigueur et douceur.
Moi, je suis là, à quelques mètres de la caméra, témoin privilégiée d’un moment de cinéma coréen en train de naître. Cette scène, qui sera ensuite immortalisée pour le grand public comme affiche officielle.

La fameuse scène de l'aéroport, le regard de Gye-Na à sa famille avant de monter dans l'avion pour la Nouvelle-Zélande. immortalisée comme image officielle du film. Because I Hate Korea, Mocushura

La fameuse scène de l’aéroport, le regard de Gye-Na à sa famille avant de monter dans l’avion pour la Nouvelle-Zélande. immortalisée comme image officielle du film. Because I Hate Korea, Mocushura

Because I Hate Korea est le tout premier film coréen dont j’ai vécu les coulisses, celui qui m’a permis de faire mes premiers pas, réels, dans cette industrie aux côtés de ses cinéastes, seulement un mois après mon installation en Corée du Sud, en été 2022.

Au plus près de ce projet si cher au réalisateur Jang Kun-Jae, j’ai eu la chance de suivre son évolution depuis son commencement sur le plateau, jusqu’à son avènement en tant que film d’ouverture au Festival International du Film de Busan en 2023, puis à son avant-première au cinéma l’année suivante.

Porté par une équipe exceptionnelle, ce film restera pour moi une œuvre à part. Ce que je partage ici est un récit vécu, au plus proche du tournage et de ses créateurs, au plus près de ma passion aussi, et de mon admiration pour eux.

Alors… Action !

Le réalisateur Jang Kun-Jae, avec ses acteurs Kim Woo-Kyum, Oh Min-Ae, Lee Sang-Hee et moi-même, sur le tournage à l'aéroport d'Incheon. Because I Hate Korea, Mocushura. Photo par Marion Pichardie

Le réalisateur Jang Kun-Jae, avec ses acteurs Kim Woo-Kyeom, Oh Min-Ae, Lee Sang-Hee et moi-même, sur le tournage à l’aéroport d’Incheon. Because I Hate Korea, Mocushura. Photo par Marion Pichardie

Introduction de Because I Hate Korea

Du roman au film

Produit par la maison indépendante Mocushura et réalisé par Jang Kun-Jae, Because I Hate Korea est d’une authenticité bouleversante.

Adapté du roman éponyme du même nom écrit par Chang Kang-Myoung, le film explore les pressions sociales en Corée du Sud, tout en traitant les thèmes des défis de l’adaptation à une nouvelle culture, et le mal-être de la génération actuelle, en quête d’identité.

Tout ceci, à travers le personnage de Gye-Na (Go Ah-Seong), une jeune femme coréenne avec un mal-être croissant, qui décide de tout quitter. Laissant son emploi, sa famille et son petit-ami derrière, elle part tenter sa chance en Nouvelle-Zélande.

Roman qui a inspiré le film, par l'auteur

Roman qui a inspiré le film, par l’auteur Chang Kang-Myoung

Projet mûrement réfléchit par le réalisateur

Cela faisait déjà très longtemps que le réalisateur Jang Kun-Jae se passionnait pour l’histoire du roman. Il souhaitait en effet en explorer les thèmes d’épuisement et d’anxiété notamment, ressentis par les jeunes en Corée.

Après la réalisation de son drama Monstruous (qui fut la raison de notre première rencontre à Cannes), le tournage de son adaptation commencera en 2022, sous la chaleur écrasante de Séoul, puis continuera en Nouvelle-Zélande.

En pose avec le réalisateur Jang Kun-Jae lors de ma première visite sur le tournage, dans la chaleur écrasante de l'été 2022. Photo par Marion Pichardie

En pose avec le réalisateur Jang Kun-Jae lors de ma première visite sur le tournage, dans la chaleur écrasante de l’été 2022 à Séoul. Photo par Marion Pichardie

Au casting, on retrouve Go Ah-Seong (the Host), Meaningful Stone (également chanteuse, faisant ses débuts d’actrice ici), Kim Woo-Kyeom (Next Sohee), Joo Jong-Hyuk (Extraordinary Attorney Woo), Lee Sang-Hee (Squid Game) et Oh Min-Ae (Concerning my Daughter).

Because I Hate Korea, Mocushura

Because I Hate Korea, Mocushura

Carnet de tournage – Vivre les coulisses de Because I Hate Korea

Le réalisateur Jang Kun-Jae : Notre rencontre de Cannes… A Séoul

Après une première rencontre à Cannes lors de Canneseries -pour une interview portant sur son drama Monstruous- aux côtés de l’acteur Kwak Dong-Yeon-, c’est à Séoul, en juillet 2022, que je retrouve le réalisateur Jang Kun-Jae, cette fois sur le plateau de son nouveau film. Une invitation adorable de sa part et de son équipe, cette dernière que je rencontrais pour la première fois.

L'acteur Kwak Dong-Yeon, le réalisateur Jang Kun-Jae et moi-même lors de notre toute première rencontre à Canneseries en 2022, à l'occasion de leur drama Monstrous. Avant mon installation en Corée. Photo par Marion Pichardie

L’acteur Kwak Dong-Yeon, le réalisateur Jang Kun-Jae et moi-même lors de notre toute première rencontre à Canneseries en 2022, à l’occasion de leur drama Monstrous. Avant mon installation en Corée. Photo par Marion Pichardie

Jang Kun-Jae est une personnalité vibrante, athentique, et c’est toujours avec une grande chaleur qu’il m’accueille à chacune de nos rencontres. Passionné par son art, il forme aussi une brillante équipe soudée avec sa femme, la productrice Kim Woo-Ri, et son producteur et ami, Youn Hee-Young. Des gens formidables, toujours bienveillants envers moi, et encourageants.

Mes premiers pas dans les coulisses du cinéma coréen : Un rêve devenu réalité

Le tournage de Because I Hate Korea se déroule sous la chaleur estivale, dans une ambiance à la fois studieuse et profondément bienveillante.

J’observe en silence, je m’imprègne et j’apprends, fascinée par ce à quoi j’assiste, par les gens que je rencontre, par leur travail.

Because I Hate Korea, Mocushura

Because I Hate Korea, Mocushura

Ce film représente les tout premiers pas concrets de ma carrière au cœur de l’industrie coréenne. Et je sens, scène après scène, mon cœur se gonfler davantage : je suis exactement là où je devrais être… Et une gratitude immense m’envahit toute entière.

Ces premiers pas significatifs représenteront l’un des piliers fondateurs pour mon expansion dans ce milieu (en tant que journaliste, actrice, chanteuse puis ensuite fondatrice de Bokjoo Nabi), et le début d’une extraordinaire aventure parmi ces cinéastes, avec lesquels je navigue maintenant chaque jour.

Scènes marquantes de Because I Hate Korea

Les au revoir à l’aéroport, devenue affiche officielle du film

Une scène m’a particulièrement marquée : Gye-Na, interprétée par Go Ah-Seong, est à l’aéroport d’Incheon, et s’apprête à embarquer pour la Nouvelle-Zélande.

Tournée tard dans la nuit, la scène se déroule presque en silence, au milieu de vrais voyageurs, qui se faisaient plus rares à cette heure.

À chaque prise, Go Ah-Seong se retourne vers sa famille fictive, le regard mélancolique… Jeu d’actrice subtil et contenu, bouleversant de vérité. Tout se déroulant dans le regard et les émotions du visage, le plateau est alors rendu très silencieux, comme si l’on retenait notre souffle, jusqu’au « Coupez ! » du réalisateur Jang Kun-Jae.

Les au revoir à l'aéroport. Because I Hate Korea, Mocushura

Entre deux prises, Go Ah-Seong s’asseyait parfois près de moi, toujours souriante, toujours avec un mot tendre. A côté d’elle, sa mère fictive, l’actrice Oh Min-Ae, ne manquait jamais de se montrer enthousiaste et bienveillante, et ce, bien au-delà du tournage.

Ce regard, cette posture, cette scène des au revoir à l’aéroport, qui est gravée dans ma mémoire, est par la suite devenue l’une des affiches officielles du film.

L’appel vidéo en appartement

Une autre scène m’a touchée, autant par son atmosphère que par sa simplicité. Gye-Na appelle sa famille restée en Corée par vidéo, depuis la Nouvelle-Zélande.

Ses parents (Lee Sang-Hee et Oh Min-Ae) et sa sœur (Meaningful Stone) se rassemblent autour de l’écran, excités mais nostalgique, maladroits mais aussi tendres.

Le tournage a lieu dans un petit appartement, où l’équipe et les équipements se trouvent un peu à l’étroit. Mais c’est une atmosphère chaleureuse, même familiale.

Après de délicieux encas préparés par l’hôte, le tournage commence. Jang Kun-Jae, son équipe et moi-même observons sur le moniteur la scène qui se tourne dans la pièce d’à côté. Les voix des acteurs resonnant jusqu’à nous.

Because I Hate Korea, Mocushura

Because I Hate Korea, Mocushura

Entre deux prises, je fais un petit tour dans la pièce d’à côté, pour y découvrir une grosse camera face aux acteurs. Ces derniers fixent l’objectif et simulent l’appel vidéo.

Je retourne ensuite derrière le moniteur. La scène reprend, et les acteurs jouent cette scène, en apparence simple, mais qui émeut et surtout, génère de l’amusement. La mère, par exemple, peine à cacher ses émotions et se fait réprimander.

Ils jouent tous avec conviction, et nous, derrière l’écran, nous retenons notre souffle, pour ne pas faire un bruit… puis on rit tous ensemble dès que le « Coupez » retentit.

Les coulisses, où se tissent des liens et de nouvelles opportunités

C’est d’ailleurs après cette scène que Meaningful Stone me confie, lors d’une conversation chaleureuse en fin de journée, son amour pour la France, et son envie d’apprendre notre langue.

Meaningful Stone, sur scène

Meaningful Stone, sur scène

Là aussi que l’acteur Lee Sang-Hee me glisse, dans un éclat de rire :
« Les tournages, c’est dur… mais dès que la caméra tourne, j’ai de l’énergie à nouveau ! »

C’est grâce à ce même acteur et à sa femme Lee Hae-Kyung, que j’ai d’ailleurs eu la chance de commencer une carrière de chanteuse et actrice en Corée : à leurs côtés, je montais pour la première fois sur scène en tant que chanteuse dans leur comédie musicale « Etes-vous heureux Mr Jang-Woo ? » à Incheon.

"Etes-vous heureux Mr Jang-Woo?" La comédie musicale de l'acteur Lee Sang-Hee, et ma première apparition sur scène en tant que chanteuse en Corée du Sud. Photo avec l'ensemble de l'équipe et ma famille. Par Marion Pichardie

« Etes-vous heureux Mr Jang-Woo? » La comédie musicale de l’acteur Lee Sang-Hee, et ma première apparition sur scène en tant que chanteuse en Corée du Sud. Photo avec l’ensemble de l’équipe et ma famille. Par Marion Pichardie

Ils avaient réveillé cette autre passion en moi. Passion que j’ai pu exprimer davantage par la suite, dans pas moins de 6 productions (jusqu’à ce jour), entièrement en langue coréenne.

L’actrice Oh Min-Ae, elle, fut comme une tante pleine d’affection, qui m’invitera plus tard à l’accompagner à ce qui sera ma première « avant-première » officielle d’un drama : Bargain.

Bargain, ma première avant-première d'un drama, en compagnie de l'actrice Oh Min-Ae. Tving.

Bargain, ma première avant-première d’un drama, en compagnie de l’actrice Oh Min-Ae. Tving.

Amusante anecdote que de savoir que cette série sera sélectionnée quelques mois plus tard à Canneseries, ce même évènement qui m’a connectée à Because I Hate Korea !

(Voir nos articles Canneseries: Rencontre avec l’équipe de Fasting Love, et S Line avec Lee Soo-Hyuk et Arin)

Quant à l’acteur Kim Woo-Kyeom, c’est lors d’une agréable pause en extérieur que nous discutons ensemble de cette amusante coïncidence: il interprète un journaliste dans le film et a donc beaucoup étudié ce métier, pendant que moi, en face, j’exerçais réellement cette profession. C’est avec le sourire que je me souviens de sa réplique spontanée envers moi: « Si j’ai des questions sur mon rôle, je sais vers qui me tourner! »

L'acteur Kim Woo-Kyeom dans Because I Hate Korea. Mocushura.

L’acteur Kim Woo-Kyeom dans Because I Hate Korea. Mocushura.

Retrouvailles avec l’équipe de Because I Hate Korea

Avant-première mondiale et film d’ouverture au BIFF

Les acteurs de Because I Hate Korea posant devant l'affiche du film au BIFF 2023. Photo par Marion Pichardie

Les acteurs de Because I Hate Korea posant devant l’affiche du film au BIFF 2023. Photo par Marion Pichardie

Plus d’un an après mes trois passages sur le tournage, Because I Hate Korea est sélectionné comme film d’ouverture du Festival International du Film de Busan (BIFF), en octobre 2023 — le plus prestigieux festival de cinéma d’Asie.
Une reconnaissance immense, pour un film authentique, créer avec cœur et réalisme.

À Busan, je retrouve avec émotion le réalisateur Jang Kun-Jae, le producteur Yoon Hee-Young, la productrice Kim Woo-Ri et plusieurs membres de l’équipe ainsi que du casting.

L'acteur Jo Joo-Hyuk et moi-même au BIFF 2023. Photo par Marion Pichardie

L’acteur Jo Joo-Hyuk et moi-même au BIFF 2023. Photo par Marion Pichardie

Je me souviens de l’ambiance discrète du plateau, et m’émerveille devant cette autre facette : sous les projecteurs, sur le tapis rouge, au cœur d’une salle comble.
Je les vois saluer le public, recevoir les applaudissements, prendre des photos pour les journalistes, pour les fans, et je ressens une profonde fierté : celle de les avoir vus créer, de les avoir suivis dans leurs aventures, et de les voir aujourd’hui honorés.

Le réalisateur Jang Kun-Jae, les acteurs Jo Joo-Hyuk, Kim Woo-Kyeom et Meaningful Stone sur la scène du BIFF. Photo par Marion Pichardie

Le réalisateur Jang Kun-Jae, les acteurs Jo Joo-Hyuk, Kim Woo-Kyeom et Meaningful Stone sur la scène du BIFF. Photo par Marion Pichardie

L’avant-première VIP de Because I Hate Korea : découverte du film sur grand écran

Quelques mois plus tard, en août 2024, je suis de nouveau conviée — avec une extrême gentillesse — à l’avant-première VIP du film à Séoul.
C’est la première fois que je découvre Because I Hate Korea terminé, sur grand écran.

Salutations de l'équipe de Because I Hate Korea à la projection VIP. Photo par Marion Pichardie

Salutations de l’équipe de Because I Hate Korea à la projection VIP. Photo par Marion Pichardie

Après des salutations et des mots de l’équipe au public, les lumières s’éteignent. Le silence s’installe. Et les images apparaissent.
J’ai l’impression d’entrer dans un souvenir devenu fiction.
Un tournage que j’ai vu naître. Un film que je découvre enfin, en tant que spectatrice.

Petite note touchante, le réalisateur m’invite gentiment à rester jusqu’à la fin du générique… car mon nom y est inscrit !

Le réalisateur Jang Kun-Jae et moi-même lors de la projection VIP de Because I Hate Korea. Photo par Marion Pichardie

Le réalisateur Jang Kun-Jae et moi-même lors de la projection VIP de Because I Hate Korea. Photo par Marion Pichardie

Avis sur Because I Hate Korea: une authenticité bouleversante

Le film met notamment en avant un mal-être qui semble particulièrement propre à notre génération : La quête de soi et de son identité, la faculté ou non de naviguer parmi les différentes attentes et pressions sociales, l’envie d’en échapper et d’accéder au bonheur…

Un thème qui, d’après le réalisateur, est d’autant plus amplifié qu’il prend place en Corée, où les pressions de ce genre semblent parfois particulièrement intenses.

Because I Hate Korea. Mocushura

Because I Hate Korea. Mocushura

Ce mal-être est dépeint avec sensibilité par l’actrice principale Go Ah-Seong. Elle garde constamment cet air absent et dénué d’intérêt sur son visage, donnant au spectateur immédiatement un sentiment d’ennui et d’errance intérieure.

Cette mise à l’écart que l’on peut parfois ressentir dans un nouveau pays où on ne peut pas communiquer clairement avec les autres, est aussi mise en lumière. Notamment lors d’une scène où de jeunes anglophones tentent d’inclure Gye-Na dans la conversation, sans succès, la barrière de la langue étant trop importante. Elle continue alors de manger seule. Un sentiment de solitude que la mise en scène, la lumière et la musique accentuent.

Because I Hate Korea. Mocushura

Because I Hate Korea. Mocushura

Mais par contre, le personnage de Joo Jong-Hyuk notamment, offre un bol d’air frais avec son look loufoque et son air agaçant du départ, qui finalement se transforme en un personnage incroyablement attachant, mais toujours aussi amusant. Cela donne un bon équilibre entre les sujets lourds et sensibles du film, et les moments d’humour.

Because I Hate Korea. Mocushura

Because I Hate Korea. Mocushura

Naviguant de rencontres en rencontres et de petites expériences en expériences, la jeune femme ne cesse de chercher sa place dans le monde et un sens à sa vie.

Disponibilités OTT

En Corée, le film est disponible sur nombres de plateformes telles que WATCHA, Wavve, TVING et Apple TV.

Pour les Français, il sera certainement prochainement disponible sur les plateformes populaires. A surveiller !

(Petite annonce : Le film est aussi disponible sur les écrans des avions Korean Air !)

Because I Hate Korea. Mocushura

Because I Hate Korea. Mocushura

Pour finir…

Because I Hate Korea restera une œuvre bien à part pour moi : elle représente de magnifiques rencontres, de précieux moments, d’incroyables souvenirs, mais aussi la naissance d’une histoire au cinéma, et le début de bien des choses…

Il y a des films que l’on regarde, et il y a ceux que l’on traverse. Because I Hate Korea, je l’ai traversé — en émotion et à hauteur d’âme.

Because I Hate Korea. Mocushura

Because I Hate Korea. Mocushura

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